Exposition “Elle cousait, il peignait, ils collectionnaient” – Mathilde Cambet

Exposition “Elle cousait, il peignait, ils collectionnaient (Ils étaient mes grands-parents)” – Créations libres et poétiques de Mathilde Cambet
Avec les collaborations de Bérénice Besnard, ébéniste, et Julie Parpillon, céramiste
Du 3 au 8 juin
Semaine : 12h/14h et 16h/20h – Weekend : 11h/20h – Entrée libre

« On peut réinterpréter une collection, la réactualiser. Tout évolue, rien ne s’arrête »
En 2023, Mathilde reçoit la collection de timbres formée au fil des années par sa grand-mère. L’héritage lui est confié par sa famille avec un défi : « l’utiliser pour en faire quelque chose de créatif ». Challenge accepté. Mathilde se plonge dans les classeurs, les boîtes et les enveloppes réunissant les 3000 timbres triés par dates, par pays ou encore par catégories (fleurs, avions, voitures). Ses grands-parents voyageaient beaucoup : en Allemagne, en Italie, mais aussi en Amazonie et même au Groenland. Son grand-père filmait en super 8 leurs séjours, sa grand-mère rapportait des cartes et des timbres. « Elle cousait, il peignait, ils collectionnaient (ils étaient mes grands-parents) » est la première exposition publique de Mathilde Cambet.
À travers une centaine d’œuvres sur papier réunies en série, Mathilde Cambet revisite la collection de sa grand-mère.
Point de départ de chaque création, le timbre est choisi instinctivement pour sa beauté. Au cœur de la composition associé à d’autres motifs réalisés à l’aquarelle, au crayon et au fils de couture, il devient une image aux pourtours dentelés.
Il représente le voyage et le mode de communication épistolaire bien entendu, le mettre en valeur est une manière de valoriser sa fonction primaire. Mais il est aussi pour l’illustratrice, par sa texture, sa découpe et sa marque postale, une base graphique à enrichir pour transmettre un nouveau message : un appel à recréer, à réactualiser l’existant. « À faire » pour accompagner l’évolution du présent et combattre l’effacement.

« Je crée des illustrations libres et poétiques : libres car instinctives, poétiques car elles racontent une histoire »
Piano, peinture, collage, bijoux, Mathilde Cambet crée depuis son enfance. Par envie et plus encore par besoin. L’art est un moyen de mettre en lumière ce qu’elle aime « faire » : composer, coudre, dessiner sur du papier à grain avec un Rotring 0.5, de l’aquarelle, du pastel sec ou encore des crayons de couleur. Chaque œuvre suit le même processus créatif. Elle laisse libre cours à son imagination puis vérifie si son idée est transposable : si la forme (l’esthétisme) peut suivre la fonction (le sujet). Jamais plus grandes qu’un format A4, ses illustrations destinées à être encadrées racontent chacune une histoire par touches délicates et sans mots ajoutés.

Biographie
Plus jeune, Mathilde Cambet hésite entre des études de kinésithérapie et de graphisme. Elle choisit un temps la voie artistique, mais à 38 ans, l’envie d’approfondir ses connaissances sur le corps humain revient et l’amène à se former en kinésiologie. Cette discipline (littéralement « science du mouvement ») est une technique de développement personnel basée sur l’évaluation de la tonicité musculaire qui permet d’identifier des blocages émotionnels. Par sa profondeur, sa symbolique, sa dimension énergétique et vibratoire, la kinésiologie enrichit aujourd’hui la pratique artistique de Mathilde. À la fois illustratrice freelance et kinésiologue certifiée exerçant à Bassens, en Savoie, elle crée des œuvres où se mêlent idées instinctives et recherches artistiques conscientes.

Instagram : mathilde_cambet