Exposition peinture « Formes primitives » – Anna Zviebel, Flore Belin et Sandrine Bernard

Exposition peinture « Formes primitives » – Anna Zviebel, Flore Belin et Sandrine Bernard
Du 8 au 15 décembre
Tous les jours – 10h > 18h – Entrée libre
Vernissage le vendredi 8 décembre à 19h

Anna Zviebel

Autodidacte, Anna Zviebel s’adonne aux arts plastiques au jour le jour en faisant évoluer sa pratique depuis plusieurs années. Stimulée par les expériences artistiques, elle s’exerce aussi dans le théâtre ou les enregistrements audios.
Animée par l’absurde, l’étrange, l’ironie et l’humour, elle aime inventer et créer des univers abstraits, parfois par des actes simples ou naïfs, et revoir des sujets en décalage à la norme ou à la réalité.
Dans cette exposition, Anna Zviebel expose des œufs émancipés de leurs coquilles et de leurs formes originelles, puis de la réalité. Elle traite son sujet dans sa géométrie, en le déclinant et le transformant. L’œuf étant la première cellule d’un être vivant, elle traite aussi la question de l’identité.
Elle exposera également des créations aux formes organiques, sans limites spatiales ni tout à fait compréhensibles.

Flore Belin

Je peins la forme d’un lieu, d’une maison et plus précisément comment l’appropriation de ce lieu s’impose et devient identité. Je pars des observations des lieux qui m’ont façonnée et de ce que je traverse. A partir d’un support tissu, je peins la vision des souvenirs qui s’y rattachent intégrant parfois le motif existant. Les couleurs que j’utilise, souvent saturées, s’affrontent, cherchant à pénétrer le territoire. Pour les formats, ils varient et je m’adapte.

Sandrine Bernard

Née à Chambéry en 1979, Sandrine Bernard fait ses études aux Beaux Arts d’Annecy, puis de Nîmes. Elle est aujourd’hui artiste, plasticienne et professeure d’arts appliqués et anime de nombreux ateliers d’arts plastiques.
C’est à partir de 2002, qu’elle développe une œuvre pictural mêlant peinture et collage. Des panneaux, dont la forme évoque des nuages et qui sont des fenêtres ouvertes vers l’infiniment petit et l’infiniment précis. Des couches hétérogènes se succèdent et s’interpénètrent créant une illusion de profondeur. Ornementations dérisoires et laborieuses mais qui laisse à l’imagination le champs libre. Ce jeu de forme et de couleur est une éloge à l’ennuie (pensez aux dessins que nous faisons tous lorsque qu’on laisse divaguer sa pensée ou encore à l’écriture automatique des surréalistes), mais aussi un regard minutieux sur l’esthétique du quotidien.
Des volutes de fumée, des gouttes d’eau perlant sur une fenêtre, des motifs de tapisserie, l’effet d’un tissus sont autant d’inspiration pour elle que les peintres symbolistes du XlXème ou des artistes contemporains tels que Béatriz Milhazes ou Sarah Sze.
Pour ses dernières expositions, certaines créatures imaginaires peuplant ses peintures prennent «vie» sous forme de miniatures faites de plumes, de perles, de paillettes.
Tous ceci n’est qu’un jeu ou dans le moindre petit détail, Sandrine Bernard cherche un certain esthétisme, humour et onirisme.